L’éducation financière peut être un atout puissant pour envisager plus sereinement l’avenir. Que ce soit pour optimiser vos finances personnelles, mieux comprendre les mécanismes de gestion budgétaire, l’intérêt d’une épargne diversifiée et les risques liés aux investissements, acquérir des compétences financières est essentiel. Les 4 points à retenir : • Une gestion saine du budget familial passe par quelques règles simples.• Bien comprendre les risques financiers est essentiel avant d’investir.• Diversifier vos placements limite les risques et permet d’espérer de meilleurs rendements.• Souscrire un contrat d’assurance vie pour votre enfant mineur peut être une excellente stratégie pour préparer son avenir. Éducation financière : de quoi parle-t-on ? L’éducation financière consiste selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) à “doter les gens des connaissances et compétences financières nécessaires pour les aider à prendre des décisions éclairées et saines concernant leurs finances.” Dans ce but, la semaine de l’éducation financière démarre au printemps chaque année. La Matmut est partenaire de cette manifestation dont l’édition 2025 a lieu du 17 au 23 mars sur le thème “Ne suis pas n’importe qui pour tes finances, privilégie la prudence”. À la Matmut, vous n’êtes #PlusJamaisSeulPourAgir. Nous croyons aux effets positifs de l’éducation financière. Elle donne à chacune et chacun le pouvoir d’agir face aux risques financiers. Découvrez notre engagement. Le paradoxe français face à l’éducation financière La France est souvent présentée comme un pays d’épargnants... Pourtant faiblement outillés en matière d’éducation financière. Depuis 2000, le taux d’épargne tricolore se situe à 15 % en moyenne, en deçà de celui de l’Allemagne (17,9 %), mais très loin devant les autres pays de la zone euro, les États-Unis ou le Royaume-Uni. Plus de 8 Français sur 10 (85 %) déclarent posséder au moins un produit d’épargne ou d’investissement dans un établissement bancaire ou financier(1). En France, on compte ainsi en 2024 : 57 millions de livrets A ; 25,6 millions de LDDS (livret de développement durable et solidaire)(2) ; 9,9 millions de PEL (plan d’épargne logement)(2); 10,9 millions de LEP (livret d’épargne populaire)(2) ; 1989 milliards d’euros d’encours sur des contrats d’assurance vie(3). Malgré cette forte épargne, près d’un tiers des Français estime avoir des lacunes en termes de connaissances financières basiques (mécanisme de l’inflation, répartition des investissements...). Et les ¾ de nos compatriotes considèrent que l’école et les institutions publiques les ont peu, voire pas, aidés à approfondir leur éducation financière(1). À lire : Quand déposer ou retirer de l’argent sur son livret d’épargne ? Les règles essentielles d’une gestion saine Une saine gestion budgétaire prime avant tout projet d’investissement. Quatre règles de gestion à la base d’une bonne éducation financière peuvent vous aider en ce sens : Établissez votre budget : fixez-vous un budget mensuel… et tenez-vous-y ! ; Suivez vos dépenses : sachez où va votre argent chaque mois (logement, alimentation, énergie…) et analysez ces flux financiers. Vous pourrez ainsi les catégoriser et mieux repérer les postes de dépenses superflus. Des applications de gestion financière, voire l’appli mobile de votre banque, peuvent vous y aider ; Fixez-vous des objectifs financiers clairs : ce peut être la constitution d’une épargne de précaution pour affronter des imprévus, en vue d’un projet (achat immobilier, voyage…) ou encore pour une meilleure préparation de retraite avec des placements adaptés (PER, assurance vie, immobilier locatif…) Construisez une épargne solide : cette épargne est une sécurité financière constituée de différents supports, tels qu’un Livret A, un livret d’épargne type livret Matmut, un LDDS, une assurance vie pour un placement long terme, un PEA (plan d’épargne en actions), voire des comptes titres pour investir en bourse. À lire aussi : Assurance vie, quand et comment disposer de votre argent ? La souscription d’un contrat d’assurance vie pour son enfant : un choix efficace Si l’assurance vie est, on l’a vu, l’un des principaux outils d’épargne en France, peu de parents pensent à souscrire un tel contrat pour leur enfant mineur. C’est ce que proposent certains produits innovants comme le contrat Matmut Vie Générations, une assurance vie pour votre enfant. Une assurance vie vous aide à préparer l’avenir financier de votre enfant, en lui constituant un capital dont il pourra disposer à sa majorité. Cette épargne pourra lui être utile de multiples manières pour : Financer un projet : études supérieures, première voiture, premier achat immobilier… ; Encourager l'autonomie : en ayant un capital à disposition, votre enfant pourra prendre des décisions financières de manière autonome à sa majorité ; Créer des souvenirs : les fonds peuvent aussi financer des expériences enrichissantes, comme des voyages ou des activités extrascolaires. Bon à savoir : Commencer à épargner tôt pour l'avenir de votre enfant avec une assurance vie vous permet aussi de réduire les efforts financiers nécessaires au fil des ans. À consulter : Peut-on avoir plusieurs assurances vie ? Comprendre l’horizon de placement, mesurer les risques et apprendre à les gérer L’investissement est un excellent moyen d’anticiper l’avenir (préparation de retraite, projet à long terme) et de faire fructifier votre capital. Avant de vous lancer, l’un des fondements d’une éducation financière consiste à bien comprendre les concepts d’horizon de placement et de risques financiers. Vous éviterez ainsi des décisions hasardeuses pour vos finances. Bien définir son objectif de placement Diversifier ses placements permet de disposer d’argent rapidement en cas de besoin, tout en disposant d’un capital pour plus tard. Une fois que vous aurez constitué une épargne de précaution (3 à 6 mois de salaire), vous pourrez épargner plus et réfléchir à l’horizon du placement de votre épargne. La question clé à trancher ici est : combien de temps allez-vous garder votre placement ? Un horizon de placement peut, en effet, être situé à : court terme (moins de 3 ans) ; moyen terme (3 à 8 ans) ; long terme (8 ans et plus). Si vous déterminez que votre projet de placement est à moyen ou long terme, il vous est dès lors possible d’ investir et “bloquer” la somme durant une certaine période. Définir l’horizon de votre placement est donc une première étape pour bien choisir le placement adapté. Reste à évaluer avec justesse les risques. Pour compléter : Épargne de précaution, comment la constituer et où la placer ? Les grands types de risques financiers Une bonne connaissance des risques au moment d’investir est une autre base de l’éducation financière. Voici les principaux risques à connaître : Risque du marché : Désigne les fluctuations d’actifs financiers (actions, obligations, immobilier…). Le marché évolue à la hausse comme à la baisse et, en période de crise, la valeur d’un investissement peut chuter brutalement. Ça a été le cas, par exemple, lors de la crise du Covid-19. À retenir : L’investissement en bourse peut offrir un bon rendement sur le long terme mais il faut être prêt à supporter d’éventuelles baisses temporaires. Le capital investi ne doit pas l’être dans un seul type d’actif. Risque de liquidité : Certains investissements peuvent ne pas pouvoir être revendus rapidement sans perte de valeur. L’exemple le plus courant est celui d’un bien immobilier qui exigera une attente minimale de plusieurs mois avant d’être cédé à nouveau sans être bradé. À retenir : Si l’immobilier peut être un investissement rentable à long terme, il faut toujours prévoir une épargne de précaution rapidement mobilisable pour faire face aux imprévus et éviter de vendre à un actif à perte. Risque de crédit : Concerne les placements en obligations et les prêts. Si un emprunteur (État, entreprise…) se trouve dans l’incapacité de rembourser sa dette, ce type d’investissement voit sa rentabilité fragilisée. À retenir : La clé est la diversification des placements. Ne fragilisez pas votre investissement en plaçant la majeure partie de votre capital dans une seule entreprise ou un secteur d’activité unique. Le risque de taux d’intérêt : Il porte essentiellement sur les obligations. Si les taux d’intérêt augmentent, la valeur des anciennes obligations à taux plus bas régresse, car les nouvelles obligations émises offrent un rendement plus attractif. Ce risque peut se concrétiser, par exemple, lorsque la Banque centrale européenne relève ses taux et émet de nouvelles obligations. À retenir : Là encore, des placements diversifiés peuvent vous permettre de limiter votre exposition à ce type de risque. À lire aussi : Crédit et surendettement, comment l’éviter ? Le + Matmut : Pour approfondir ces sujets, découvrez nos infographies dédiées au surendettement et aux marchés financiers Quelques conseils pour réduire les risques Quelques bonnes pratiques permettent de mieux sécuriser vos investissements : Ne misez pas tout sur un même placement : la diversification est l’un des principes fondamentaux en matière d’investissement et d’éducation financière. Dans cet objectif, ne placez pas votre capital sur un seul type d’actif. Répartissez plutôt vos investissements entre actions, fonds euro, immobilier et d’autres actifs dans des secteurs différents (santé, technologie, investissement responsable…). Un portefeuille bien diversifié amortit mieux d’éventuels mouvements de marchés ; Gardez une épargne de précaution : préservez une petite partie de votre capital sous forme de liquidités pour faire face plus sereinement à des imprévus ; Adoptez une approche à moyen ou long terme : en cas de crise ou de fluctuation soudaine, ne paniquez pas et méfiez-vous des décisions hâtives ; Informez-vous : les marchés financiers évoluent sans cesse. Se tenir à jour participe à une bonne éducation financière et vous permet de mieux anticiper d’éventuels risques. À consulter : Placement et volatilité des marchés financiers, les bons réflexes Tous nos conseils en éducation financière Comment ouvrir une assurance vie pour un enfant ? Épargne de précaution : comment la constituer et où la placer ? Crédit et surendettement : comment l’éviter ? Placement et volatilité des marchés financiers : les bons réflexes Les règles budgétaires à connaître Les différents risques financiers Comment mesure-t-on le risque ? Voir plus (1) Source : Sondage Ifop juillet 2024 « Les Français et l’éducation financière » (2) Source : L’épargne des ménages, novembre 2024, Fédération bancaire française. (3) Source : France assureurs, chiffres 2024. Mentions légales : Produit d’assurance vie distribué par Matmut - Mutuelle assurance des travailleurs mutualistes, Société d’assurance mutuelle à cotisations variables, immatriculée au RCS de Rouen n°775 701 477.Entreprise régie par le Code des Assurances, 66 rue de Sotteville 76100 Rouen et assuré par Matmut Vie, Société Anonyme au capital de 35 887 500 euros. Entreprise régie par le Code des Assurances, 66 rue de Sotteville 76100 Rouen – 344 898 358 RCS Rouen.